Miriam Makeba de son vrai nom Zenzi Makeba est née le 4 Mars 1932 dans un quartier pauvre de Johannesburg en Afrique du Sud. C’était à l’époque de l’Arpatheid.

A 18ans, Zensi devient mère célibataire et pour s’occuper de son enfant, elle devient laveuse de voiture. Elle commence aussi par chanter dans un groupe de musique.

A 20ans, Zenzi devient la chanteuse  du groupe Manhattan Brothers et c’est là qu’elle choisit le nom de Miriam. Le groupe part en tournée  dans son Pays l’Afrique du Sud et dans d’autres pays comme la Rhodésie et le Congo.

Quatre années plus tard, elle écrit sa chanson « Pata Pata ». Ensuite, elle rejoint le groupe African Jazz and Variety. Après cela, elle joue dans le film Come Back Africa qui la fait voyager en Italie pour le lancement. Dès lors, la chance lui sourit et elle rencontre Harry Belafonte, un grand chanteur et acteur américain qui remarque son talent et qui l’invite aux Etats-Unis. C’est ainsi, que sa carrière change totalement. Sa chanson devient internationale et elle devient la première chanteuse à faire danser le monde entier. Elle multiplie les disques et les concerts. Miriam fait danser les gens mais, elle dénonce aussi à travers ses chansons, les inégalités qui existaient dans son Pays : (violence, chômage, les gens qui vivent dans les rues, l’injustice…). Ce qui rend nerveux, le gouvernement Sud Africain qui lui retire son passeport. Miriam Makeba ne peut plus retourner dans son pays.

En 1960, Miriam Makeba participe au combat des Noirs américains par sa musique et en 1962, elle est la seule noire parmi les stars américaines à chanter à l’anniversaire du président des Etats-Unis, John Fitzgerald Kennedy.

En 1963, Miriam participe au lancement de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine). Elle  chante devant plusieurs présidents et  prononce un discours comme suit : « Je vous demande d’user de toute votre influence pour que les portes des prisons et des camps où l’on enferme les Noirs, s’ouvrent en Afrique du Sud. » C’est ainsi que le gouvernement de l’Afrique du Sud, dépassé par ces propos, interdit la circulation des disques de Miriam Makeba dans son pays.

Après le décès de sa fille en 1985, Miriam Makeba quitte la Guinée pour s’installer en Europe. De là, elle continue à donner des concerts et on la surnomme « Mama Africa ».

En 1990, après l’abolition de l’apartheid en Afrique du Sud, Miriam Makeba revient enfin dans son Pays où elle fut accueillie par une foule immense.

A la fin d’un concert donné en Italie en 2008, Miriam ressent un malaise et meurt quelques temps après à l’hôpital.

Miriam Makeba dit «Mama Africa» meurt à l’âge de 76ans.

Mes ressentis

Ce livre qui parle de la vie de cette icone africaine activiste qui a participé au changement de son pays surtout à travers ses chansons, est écrite par la Franco Camerounaise Kidi Bebey que j’ai eu la chance de rencontrer au Salon du Livre et de la presse de Cotonou en 2019.

HidiCulture et kidi Bebey au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse à Cotonou

En effet, le livre permet aux plus jeunes de connaitre l’histoire de cette grande figure qui a influencé l’Histoire de notre continent. Souvent, les enfants vivent sans vraiment savoir les luttes qui ont été menées dans nos différents pays, à part l’histoire qu’ils découvrent à l’école qui renferme une certaine pauvreté des faits. Je crois que ce livre vient à point nommé pour proposer une autre manière de raconter et de la faire intéresser aux jeunes générations .

En effet, à travers cette histoire, je découvre encore qu’aucune lutte n’est facile. Miriam Makeba est passée de laveuse de voiture à Chanteuse Internationale (la Mama Africa). Une question de rêve, d’endurance, de sincérité, d’abnégation. Le chemin de la réussite est souvent rempli de difficultés mais on peut y arriver si l’on s’accroche. La vie n’a jamais été facile pour ceux qui ont réussi. Je crois que les enfants pourront beaucoup apprendre de cet icône africaine. Son histoire peut aider  et inspirer beaucoup de jeunes qui veulent aussi faire changer les choses autour d’eux ou dans leur communauté.

Ce qui m’a encore touché dans cette histoire, c’est la particularité de la lutte de Mama Africa. Chacun de nous est particulier avec un don ou un talent. Quand Miriam Makeba a voulu dénoncer les inégalités de son pays, elle n’a pas fait comme les autres, elle n’a pas cherché loin. Elle a juste utilisé ce qui était à sa portée, ce qui faisait sa particularité : « ses chansons ». Comme on le dit souvent, utilise ton talent pour aider les autres et c’est cela qui fait la particularité de tes actes. Ne cherche pas à vouloir faire comme les autres.

Ce livre est l’un, d’une collection de 14 livres qui parle des grandes figures africaines.

A part cela, j’ai aimé les illustrations qui ont l’air d’un dessin en peinture. Elles permettent aux plus jeunes de mieux comprendre le texte qui aussi est écrit dans un style très simple.

LUCY Collection

Illustration : Isabelle Calin

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