Présentation

Le livre jeunesse de cette semaine intitulé: il n’y a pas de sot métier, nous raconte l’histoire d’un jeune garçon, élève en classe de terminale scientifique. Garçon très intelligent et brillant, Il est toujours le premier de sa classe.

Gilles est un passionné de cuisine depuis son enfance. Il jouait souvent à préparer le repas avec les boîtes vides de conserve comme ustensiles de cuisine.

Il aime faire la cuisine et aide sa maman à préparer le repas. Il fait des beignets et de petits plats.

Étant meilleur élève d’une classe scientifique(SerieC), son père l’imagine en même temps dans une carrière de chirurgien ou astrophysicien à la NASA.

Quelle ne fut pas la surprise de papa d’entendre son fils lui dire après les résultats du BAC2: <papa je voudrais faire une étude en cuisine et j’ai aussi été admis au concours d’entrée dans une grande école internationale de cuisine et de pâtisserie en France.>

Papa Gilles n’arrive pas à croire, ni digérer cette histoire de cuisine. Mon garçon, premier en série C, faire une école de cuisine ? Non. Pas possible. Non, non, mon fils. Je ne te permets pas de gaspiller ton intelligence et ton temps dans la cuisine.

-Mais papa…je n’aime que ce métier.

-Écoute, ta maman nous fait de bons plats ici à la maison. Elle n’a pas eu besoin de faire des études de cuisine et de pâtisserie nulle part. Et ne discute pas si tu ne veux pas subir ma colère. Je ne sais pas pourquoi tu t’entêtes.>

Le papa de Gilles est vraiment fâché et ne comprend pas qu’on puisse étudier la cuisine. Il pense que faire des études en cuisines et pâtisserie, c’est plaisanter.

Maman quant à elle, comprend son fils à la différence du papa. Elle essaie de tout expliquer au papa mais elle n’obtient pas de résultat positif. Encore des discussions et des explications de la part de Gilles, mais papa ne veut pas comprendre.

Au final, la date de la rentrée s’approche et Gilles s’envole vers la France pour faire ses études de rêves grâce à une bourse qu’il a obtenue. Gilles s’attèle à ses études et évite les mauvaises compagnies. Il travaille avec détermination, et sort ainsi Major de sa promotion.

À part la cuisine et la pâtisserie, il obtient aussi un diplôme de nutritionniste. Ses enseignants sont fiers de lui.

Après tous ses diplômés obtenus, Gilles revient dans son pays d’origine pour exercer son métier. La première chose qu’il fait à son retour, est de demander pardon à son père pour n’avoir pas suivi sa voix. C’est une désobéissance de sa part. Le papa n’est pas du tout content alors il refuse de pardonner à son fils.

Gilles commence par dispenser des cours dans le lycée hôtelier de son pays.

Quelque temps après, il crée sa propre structure. Ainsi, il invente des recettes, publie des livres de cuisine, participe à plusieurs événements nationaux.

Son travail, bien fait, l’emmène à gagner des prix internationaux en cuisine, et à organiser des séminaires pour encourager les jeunes qui veulent aussi embrasser cette carrière. Tout se passe bien pour Gilles qui, gagne confortablement sa vie.

Un jour, papa Gilles, à la retraite, tombe sérieusement malade. Il a ainsi besoin de faire des soins adéquats à l’étranger et de suivre un bon régime alimentaire.

En bon nutritionniste, Gilles s’occupe du régime de son père et prend aussi en charge les frais médicaux vers le pays étranger.

Après son rétablissement, papa Gilles comprend maintenant l’importance du métier de son fils et regrette de s’être opposé à ce dernier de par le passé. Finalement, il se dit qu’il n’y a pas de sot métier, et qu’il faut laisser les enfants travailler dans les domaines qui les intéressent ou qui les tiennent à cœur.

Le livre est très bien illutré et est écrit en deux langues : Français et Anglais.

Mes ressentis

Le livre touche un aspect important de nos communautés. Le choix des métiers ou des carrières. Ou bien la décision des parents face au choix de carrière de leurs enfants. Je profite de l’histoire de ce livre pour aborder certains points qui me tiennent vraiment à cœur. Bon nombre d’enfants souffrent de ces problèmes.

 

  • Il y a des parents qui conçoivent des carrières toutes faites pour leurs enfants. Ils décident de ce que leurs enfants doivent faire oubliant que Dieu nous a créé individuellement avec des destinées individuelles. Ainsi, forcent-ils leurs enfants à exercer des métiers qu’ils trouvent bons selon eux. Ils les forcent à exercer dans les métiers qui peuvent les honorer en tant que parents. L’enfant n’est pas le père ou la mère. Sa vie est différente de celle de ses parents. Pourquoi obliger votre enfant à avancer dans le sens que vous vous voulez pour lui?

 

  • Il y a certains parents aussi qui transmettent indirectement leurs rêves à leurs enfants. Ils font de la substitution. Par exemple, papa a toujours rêvé être avocat, mais n’ayant pas pu accomplir ce rêve, il veut que son enfant réalise cela à sa place pour l’honorer. Et parfois, les enfants souffrent dans ces genres d’études. Oubien, l’enfant finit l’étude mais est malheureux dans sa carrière car ce n’est pas son chemin. Et comme le dit bien la Togolaise Raïssa AMEKO, consultante en orientation professionnelle, les enfants perdent leurs temps et leur énergie dans des domaines qui ne s’alignent pas avec leur passion, leurs talents et leur personnalité… Pourquoi toute cette souffrance ?

Gilles a été dur dans sa tête, et a fait la carrière de son choix. Mais beaucoup d’enfants ne peuvent pas le faire ainsi, car c’est aussi un acte de désobéissance envers ses parents. C’est plus tard que le papa de Gilles a compris qu’il fallait laisser son enfant accomplir sa destinée, sur le chemin qu’il a choisi de son plein gré. Maintenant, que feront ceux qui ont suivi le choix de leurs parents? Ils subissent et c’est fini?

 

  • il y a aussi une autre catégorie de parents qui, selon leur statut dans la société, trouvent certains métiers insignifiants ou honteux. Ces genres de métiers ne peuvent pas aller avec leur statut familial. Exemple de ces jeunes filles qui ont en elles la passion et le talent pour la mode. Ces genres de parents refusent en disant: <ma fille ne peut pas être couturière>. Et ces filles se retrouvent ainsi sur un autre chemin. Certaines tournent en rond, se cherchent et sont finalement malheureuses jusqu’au jour où devenues indépendantes, elles reviennent finalement à leur passion avec un nouveau départ. D’autres, par-contre laissent, car elles n’ont plus le courage et la force de recommencer à Zéro dans un autre domaine. Beaucoup de talents ont été gâchées ainsi. Or, ce jeune garçon ou cette jeune fille qui a perdu son vrai chemin devrait être une solution pour des milliers de personnes.

 

Que faut-il faire alors?

J’exhorte simplement les parents, à d’abord discerner chez leur enfant, le domaine qui pourrait aller avec lui, et qui serait aligné sur ses valeurs, sa personnalité, ses talents…Ou bien à discuter avec l’enfant et l’aider à trouver son chemin.

Ou encore si l’enfant même ne se retrouve pas, vous pouvez l’aider en l’amenant voir les spécialistes pour un test de personnalité et de carrière. Cela l’aiderait beaucoup à voir clairement dans le choix du métier.

De cette façon, vous allez accompagner votre enfant dans son processus d’accomplissement à travers vos conseils, vos appuis sur tous les plans, ainsi que vos bénédictions. Car ce n’est déjà pas facile d’accomplir son propre choix. Imaginez un peu, le choix fait par une autre personne pour vous?

Choisir un métier, c’est choisir une manière de vivre, c’est accomplir sa destinée. Il n’y a pas de sot métier !